Abstract
Discourse constructs the "realities" of educational practice. Web learning and education are being shaped by techno-utopianism, techno-cynicism, techno-zealotry, and techno-structuralism. The Web is an important instrument of distance education or open learning, but developments are impeded by the dominance of techno-utopian discourse. Techno-utopianism straddles a broad political landscape. Some of its silliness arises from the coalition of neoliberal advocates of restructuring and anarchist-utopian social activists, both trumpeting its virtues. Some claim the Web is "second only to death." The authors of this article compare and contrast four discourses by discussing their manifestations in North America and Asia. They identify themselves as techno-structuralists and caution readers about pitfalls associated with zealotry or utopian claims about paradigm shifts, information highway, empowerment, and other trendy terms. They also caution against jumping on the "distributed learning" bandwagon and declaring "distance education" dead and no longer a useful concept.
Le discours construit la « réalité » de la pratique éducative. L'enseignement et l'apprentissage sur le Web sont façonnés par le techno-utopisme, le techno-cynisme, le techno-fanatisme et le techno-structuralisme. Le Web est un instrument important de l'éducation à distance, et de l'éducation ouverte, mais son développement est entravé par la domination du discours techno-utopiste. Ce techno-utopisme influence tout l'éventail des positions politiques. Quelques-unes de ses sottises originent d'une coalition entre les défenseurs néo-libéraux de la restructuration et les anarchistes-utopistes-activistes-sociaux qui clament les vertus de cette utopie. Certains affirment même que le Web n'est seulement surpassé que par la mort. Les auteurs de cet article comparent et contrastent quatre de ces discours en examinant leurs manifestations en Amérique du Nord et en Asie. Les auteurs s'identifient comme des techno-structuralistes et mettent en gardent les lecteurs devant les pièges associés au fanatisme, aux revendications exagérées quant aux « changements de paradigme », à l'« autoroute de l'information », à l'« empowerment » et aux autres termes à la mode. Ils vous mettent aussi en garde contre la tentation d'adhérer trop rapidement au mouvement de l' « apprentissage distribué » et de déclarer le concept de « formation à distance » mort car devenue inutile.