Abstract
Reported here is a study about how adult students learn in an environment that enables group communication only by text-based messaging, that is, computer conferencing (CC). Four questions guided the study: How do students say they learned? What, in their opinion, are the salient features of CC? What, if any, are the effects of those features on their learning? And Do the students' descriptions of how they learned relate to learning strategies as found in cognitive psychology literature? The results were developed from qualitative data collected from in-depth interviews with 21 M.Ed. students and the instructors for the two courses involved. The key categories of learning strategies identified were choice, expression, peer interaction, and organization of information. The salient features were interconnected to the perceived strengths and weaknesses of CC, and all appear to indicate that CC poses as many challenges as it does opportunities for its use in higher education. The results of the study suggest that the taxonomy from cognitive psychology that was used for this study should be expanded to include strategies that focus on the management of the inter-personal and logistical elements of the CC context. Suggestions for improved practice are offered.
Lorsque la communication de groupe dépend uniquement de messageries textuelles, à savoir les ordinoconférences, comment les étudiants adultes apprennent-ils? Le présent article fait état des résultats d'une enquête orientée par quatre questions: 1) Comment les étudiants affirment-ils avoir appris? 2) Que perçoivent-ils comme étant les traits saillants des ordinoconféren-ces? 3) Ces traits ont-ils une incidence sur leur apprentissage? et 4) Les modes d'apprentissage identifiés sont-ils conformes aux stratégies décrites par la psychologie cognitive? Au cours d'entrevues en profondeur, on a recueilli des données qualitatives auprès de 21 étudiants à la maîtrise en éducation et auprès des enseignants des deux cours en cause. Les princi-pales stratégies identifiées ont été le choix, l'expression, l'interaction avec les pairs et l'organisation des informations. Les traits saillants étaient reliés aux forces et aux faiblesses perçues de tels environnements, et tout porte à croire qu'au niveau des études supérieures, les ordinoconférences sont porteuses d'autant de défis que de promesses. Les résultats semblent in-diquer que la taxonomie utilisée, tirée de la psychologie cognitive, devrait inclure aussi des stratégies orientées par la gestion des éléments interper-sonnels et logistiques propres aux ordinoconférences. L'article présente aussi des suggestions d'ordre pratique.
