Abstract
Interest in technology's promise as a means of enhancing instruction is certainly not new. Decades before educators proclaimed that computers, laser discs, and information systems were essential educational tools, generations of school officials, government planners, and teachers sought answers to the instructional problems of their day by adapting radio for educational purposes. To educators in the 1920s and 1930s, radio represented, as its enthusiasts put it, "a modern box of magic," an appliance that could make school lessons come to life in a way they never had before (CBC Radio Canada, Program Schedule [CBCPS], October 12, 1947, p. 6). Although the typewriter and phonograph had found their way into a small number of Canadian classrooms during the Edwardian Age, it was not until the introduction of radio-and the advent of school broadcasts in the 1920s- that the modern history of technology in schooling began.
This paper chronicles the history of school broadcasting in British Columbia from the pioneer experiments of 1927 through the introduction of instructional television in the late 1960s and the demise of school broadcasting in the mid-1980s. It investigates the Department of Education's attempts to use radio to enrich schooling, to reduce inequities of opportunity in rural areas, and, generally, to diminish the force of geography in determining the quality of school services. In addition, the paper examines how school broadcasting was institutionalized within the provincial education bureau, how it was governed and how particular organizational structures and policies shaped its services, and, ultimately, the extent of its influence on British Columbia education.
Ce n'est pas d'hier qu'on s'intéresse à la technologie comme moyen d'améliorer l'enseignement. Plusieurs décennies avant que les ordinateurs, les disques laser et les systèmes d'information ne soient considérés par les enseignants comme des outils éducatifs indispensables, les dirigeants d'écoles, les planificateurs du secteur public et les enseignants avaient déjà trouvé les réponses à leurs problèmes d'enseignement quotidiens, en se servant de la radio comme instrument pédagogique. Dans les années vingt et trente, la radio représentait pour les enseignants, comme le disaient les plus enthousiastes, « une boîte à surprise des temps modernes », c'est-à-dire un appareil qui, comme par magie, pouvait rendre les leçons plus vivantes que jamais (CBC Radio-Canada, Program Schedule [CBCPS], le 12 octobre 1947, p. 6). Pendant l'époque édouardienne, on trouvait bien dans quelques classes au Canada un dactylographe et un phonographe, mais ce n'est qu'après l'arrivée de la radio - et le début des émissions scolaires dans les années vingt - que commence véritablement l'histoire moderne de la technologie dans l'éducation.
Ce document raconte l'histoire chronologique des émissions scolaires en Colombie-Britannique, de ses premiers balbutiements en 1927, jusqu'à l'avènement de la télévision éducative à la fin des années soixante, et la fin des émissions scolaires au milieu des années quatre-vingts. Il relate les tentatives du ministère de l'Éducation visant à utiliser la radio pour enrichir l'enseignement en classe, accroître l'égalité des chances dans les régions rurales et, de façon générale, à réduire l'importance des facteurs géographiques dans la détermination de la qualité des services scolaires. De plus, le document décrit l'institutionnalisation de la radio scolaire au sein du bureau provincial de l'éducation, son administration et la façon dont les structures et les politiques organisationnelles particulières ont façonné ses services; finalement, il décrit l'ampleur de son influence sur l'éducation en Colombie-Britannique.