Abstract
University distance education students are typically presented as adults, studying part-time, often at a geographic distance from the campus. Evidence suggests, however, that the demographics of distance learners are changing. This study investigated the nature and magnitude of such changes at a Western Canadian university and the reasons why historically atypical students are enrolling in distance education.
Demographic shifts were investigated using enrolment data from the past decade. Results indicate that the independent study population has shifted toward younger students, local residence, and full-time course loads that combine independent study with on-campus courses. These shifts indicate a convergence in characteristics of the independent study and on-campus populations, a trend that also appears to be shared by other western Canadian universities.
A survey instrument based on a conceptual model of "pushes" (responses to barriers) and "pulls" (attractions of independent study) was developed to investigate the reasons why historically atypical students enrol in independent study. Results suggest that the most important barrier pushing students toward registration in independent study is work commitments; the most important attractions relate to control of the time, place, and pace of learning. Factor analysis of the reasons supports the validity of the barriers-attractions model.
Institutional and programmatic implications include needed changes to instructional design, student support services, and policies regarding teaching resources and tuition fee distribution. Implications for the field of distance education include a challenge to the assumptions that distance education students are largely part-time adult learners, and employment is a barrier to study only for adult students.
On présente généralement les étudiants universitaires à distance comme des adultes qui étudient à temps partiel, souvent loin du campus. En réalité, cependant, les facteurs démographiques qui caractérisent les apprenants à distance changent. La présente étude s'est penchée sur la nature et sur l'ampleur de ces changements dans une université de l'Ouest du Canada et sur les raisons motivant des étudiants traditionnellement atypiques à s'inscrire à des cours à distance.
Les facteurs démographiques ont donc été analysés à partir des données sur les inscriptions au cours de la dernière décennie. Selon les résultats, les apprenants autonomes sont maintenant de plus en plus jeunes, résident sur place et suivent des cours à temps complet à la fois de façon indépendante et aussi à l'univesité. Cette évolution témoigne d'une convergence des caractéristiques des apprenants autonomes et des étudiants sur le campus, qui semble se manifester également dans d'autres universités de l'Ouest du Canada.
On a conçu un instrument de sondage fondé sur le concept de « pression » (face aux barrières) et « d'attrait » (pour l'étude indépendante), afin d'étudier les raisons pour lesquelles des étudiants autonomes atypiques s'inscrivaient à de tels programmes d'études. Les résultats obtenus montrent que d'une part, le travail est la principale pression exercée sur les étudiants, en faveur des études indépendantes. D'autre part, le principal attrait est la possibilité de gérer son temps et son rythme d'apprentissage. L'analyse de ces facteurs confirme la validité du modèle inspiré du concept de « pression et d'attrait ».
Entre autres conséquences pour les établissements et les programmes, mentionnons la nécessité de modifier la conception pédagogique, les services de soutien aux étudiants et les politiques en matière de ressources d'enseignement et de répartition des droits de scolarité. Dans le domaine de l'éducation à distance, il faudra revoir les hypothèses selon lesquelles les étudiants à distance sont en grande partie des apprenants adultes à temps partiel, et l'emploi, une pression que vivent uniquement les étudiants adultes.